Je ne me réveille pas toujours le sourire aux lèvres avec enthousiasme et joie de vivre ! Parfois c’est difficile.
Je vis avec une maladie chronique, parfois, c’est difficile. Pas toujours, parfois. Parfois, l’insomnie m’a tenue compagnie une partie de la nuit, parfois la douleur du matin est vive et me rappelle ma santé fragile, ma fragilité d’humaine tout simplement.
Ces matins-là, je ne me dis pas : « Aujourd’hui, je créé ma vie ! » ou alors « La vie est belle ! ». Ces matins-là, je me contente de me dire : « Aujourd’hui, je vais croire que vivre est suffisant. » (Je sais, ce n’est pas très « glamour » !)
Les pensées, les émotions que je transporte parfois (souvent) malgré moi sont devenues un terrain d’apprentissage.
À quoi servent toutes les lectures et les théories s’il n’y a pas de pratique !
Parfait, j’ai matière à pratiquer !
J’inspire, j’expire, je médite, je mets ce corps en mouvement, je prépare le déjeuner, je fais les lunchs, je vais reconduire Loïc à l’école. Et je pratique encore ! J’accueille (ou j’essaie d’accueillir… je suis en apprentissage quand même) donc, j’accueille, les pensées, les états d’âme, les émotions. Je me rappelle les propos de Guèn Kelsang au centre Kadampa… « Notre esprit est aussi vaste et clair que le ciel » « Pourquoi blâmer le ciel lorsqu’il pleut ? » Nos pensées, nos émotions sont semblables aux nuages dans le ciel, elles vont, elles viennent à quoi bon s’y attacher…